Pour un peu de magie

Pour un peu de magie en ce monde,
je donnerais ma voix,
je donnerais mon sang
je donnerais mes rêves…
 
Pour qu’un peu de magie en ce monde
s’installe et se prélasse,
au fond des eaux les plus sombres,
que remonte les lumières éteintes
de l’amour, de la solidarité, de l’émerveillement…
 
Pour un peu de magie dans ce monde,
dans deux mains qui se tiennent,
dans un sourire échangé,
dans un baiser qui se meurt…
 
Pour un peu de magie dans ce monde,
dans la cousr légère d’un papillon
dans le givre argenté de l’hiver
dans l’arbre qui respire…
 
Pour un peu de magie dans ce monde,
il ne faudrait que peu de choses,
si peu de choses.
Un peu d’espoir, un peu de foi,
une touche de rêve, un soupçon de douce folie.
 
Pour un peu de magie dans ce monde,
il faudrait un peu de toi, un peu de moi,
et au coeur des nuits les plus sombres,
se tourner vers la lumière
qui ne cessera jamais de brûler
au bout du chemin,
au bout d’une vie d’émotions…
 
Prends ma main lorsque tu en ressens le besoin,
embrasse moi, aime moi au delà des règles,
aies foi en moi…
Et du fond de nos coeurs, du fond de nos ames,
naitra la magie douce et légère….
 
Pour un peu de magie dans ce monde,
il suffit juste d’y croire….
 
 
 
 
 

de Charybde en Scylla

Une houle qui me soulève
et m’enlève
à la vie terre à terre
d’ici bas.
Une rumeur qui s’éprend,
s’entortille comme le vent
et se nourrit de moi.
Une fureur qui me prend
toute entière
et me jette si loin
que je n’en reviens pas.
Et mes mains glissent
sur ta peau de sable.
Et sous ma dent crissent
les sourires aimables
oubliés au fil du temps.
Naufragée perdue sans ta voix
pour m’éviter les écueils.
Je navigue à vue,
naufragée perdue,
de Charybde en Scylla…
La chaleur de ton corps
m’ensorcelle encore
et me voilà livrée
pieds et poings liés.
Mes sens affolés
me trahisse
quand sur mon corps glisse
la sensation d’un baiser.
A tes lèvres
je me suspends
dans le vain espoir
de pouvoir y boire
les paroles des amants.
Et mes mains glissent
sur ta peau de sable.
Et sous ma dent crissent
les sourires aimables
oubliés au fil du temps.
Naufragée perdue sans ta voix
pour m’éviter les écueils.
Je navigue à vue,
naufragée perdue,
de Charybde en Scylla…
Et mon coeur chavire
sous la vague de l’absence,
mon esprit dérive
quand renait le silence.
A ma cheville
les bracelets s’entrechoquent
et sonnent comme le « toc »
de nos amours illusoires.
Et la mer m’attire toute entière,
pour m’y jeter à corps perdu.
Quand le sable doucement
recouvre les amours d’hier…
Alors sous ma dent crissent
les sourires aimables
que je trouvais adorables
et qui ne l’étaient pas vraiment.
Naufragée perdue sans ta voix
pour m’éviter les écueils.
Je navigue à vue,
naufragée perdue,
de Charybde en Scylla…
Sans toi, sans toi, sans toi…