Brumes

Le vent venu du froid m’enserre et m’enlace

Comme un vieil amant trop longtemps abandonné.

Une brume dense forme un mur impénétrable.

A mes lèvres montent des mots et des prières

Enfouis jusqu’alors au plus profond de mon âme.

 

Le vent se joue de moi,

Fait vibrer mes longs cheveux

Et soulève les pans de ma robe.

Comme s’il voulait me prendre

Et me jeter toute entière dans ce passé

Que j’observe de loin.

 

La brume s’estompe et se déchire

En longs lambeaux vaporeux.

Quelque chose, quelque chose

M’attire irrésistiblement vers ce lieu.

 

Est-ce la voix des ancêtres ?

Celle de la déesse ?

Celle des elfes, des fées, des druides ?

Ou la voix des prêtresses ?

 

Mon cœur bat au rythme d’une mélopée

Venue du fond des âges.

Mon corps entier parle et appelle.

 

Une barque s’approche, frêle et silencieuse.

Je monte à son bord, sans un regard en arrière.

J’approche doucement de mes souvenirs…

Se réveille en moi les leçons et les apprentissages.

Je dois retrouver mon chemin dans ce labyrinthe marécageux.

 

Me voilà de retour.

Au pied du Tor,

Me voilà de retour.

Et tout enfin, prend son sens.

Tout devient plus clair.

Je sens la main de la Déesse

Qui se pose sur moi.

Je ne suis plus seule.

 

Les cloches du monastère sonnent à la volée.

De la poussière d’or traîne encore ça et là

Dans un ciel qui se pare déjà des couleurs bleutées de la nuit.

 

Je suis seule, debout face à la mer.

Seule à percevoir mon île qui s’éloigne doucement.

Les chants religieux qui s’élèvent derrière moi

rejette avec force l’amour de la Déesse

vers toujours plus d’oubli et d’ignorance.

 

Je suis seule,

Malmenée par le vent venu du froid.

Je remets ma cape sur mes épaules,

Bleue comme l’est celle des prêtresses.

Le croissant de lune qui pend autour de mon cou me brûle.

 

Pour ne jamais oublier d’où je viens.

Pour ne jamais oublier qui je suis.

Femme libre dans ce monde de fous,

Femme savante dans ce monde ignorant.

Femme forte et fragile,

Féminine et courageuse,

Femme qui survivra,

Dans sa descendance,

Dans vos rêves …

 

Femme et prêtresse d’Avalon…

PS :(L’image est de Julie Fain…Si cela vous intéresse, elle fait de magnifiques peintures de fées et d’elfes…)

 

 

Jason Castro

Bon, ben c’est qui celui là Jason Castro ?? Non, ce n’est pas mon nouveau boyfriend, ni un écrivain génial, c’est juste un petit gars, un petit gars avec des dreads qui chante….
Et voui, encore un chanteur !!!! enfin un musicien avant tout !! y ‘en a c’est l’uniforme, moi ce sont les instruments …
En plus, cerise sur le gateau, il sort tout droit de « American Idol »….bah quoi, vous connaissez pas , bah si ! c’est la version américaine de notre Nouvelle Star nationale…bref…tout ceci n’ayant rien à voir avec celà, disons que je suis « tombée » sur ce jeune homme par hasard…
C’est la magie du net : comment une petite étudiante vivant à Mérignac (c’est près de Bordeaux, ptit cours de géo !) est aujourd’hui capable de vous présenter un petit étudiant de Dallas, Texas…? Je trouve ça fou, je connais son visage, sa voix, son sourire, alors même que je ne le rencontrerais jamais…Ca ne cesse de m’étonner ! Nous sommes bien conscients qu’il existe ailleurs d’autres personnes qui mènent leurs vies, leurs galères, mais quoi ? On y pense en coup de vent, ce n’est pas du concret…Alors moi ça me touche de me dire que je peux penser à quelqu’un de précis, qui vit quelque part en Amérique…et qui a des dreads lol !
Bon revenons à nos moutons !! Donc je cherchais la chanson « Somewhere over the rainbow » que j’adore (et qui me fais un bien fou au moral !!)… Après avoir maintes fois écouté la version d’Israël Kamakawiwo’ole (et oui l’a pas un nom très facile…), je découvrais les « vidéos similaires », une petite mine pour trouver plein de nouveaux talents !!
Alors, me vlà tentée d’écouter cette fameuse version, celle de Jason Castro…me demandez pas pourquoi, c’est comme ça !
Le truc, c’est que ça m’a beaucoup plu !!! Mais beaucoup, pour tout vous dire je n’écoute que ça depuis quelques jours et rien d’autre ! sauf du Jason Castro avec d’autres chansons…
Moi ce petit gars m’inspire, pour les filles (du moins celle en dessous de 21 ans lol) on peut dire qu’il a beaucoup beaucoup de charme !! bah quoi ? les goûts et les couleurs, ça se discute pas ! J’ai craqué pour son sourire, ses beaux yeux et sa joie de vivre.
Vous savez, il y a de ces personnes que l’on croise et qui nous plaise immédiatement !
Ce ptit gars est de ceux là, de ceux qui me plaise….
Alors, j’me suis dit (et là on en arrive enfin au pourquoi du comment) donc j’me suis dit :
 Pourquoi ne pas lui donner un tit coup de pouce de par chez nous ? en passant sa chanson par exemple ?
Pas sur que cela vous plaise autant qu’à moi, il faut dire qu’en ce moment, j’ai grand besoin d’optimisme et de douceur, ce que m’apporte pile poil cette chanson, et franchement, vu le sourire à damner de ce garçon là, j’ai ma dose de réconfort tous les jours et même plusieurs fois par jour ! Je vous le dis, je n’écoute que ça, en boucle…!!!
Alors on en pense ce qu’on veut, de ce billet, de ce petit gars, de son look, de sa voix, et même de la chanson, mais moi j’aime tellement, que je voulais partager avec vous !!
Et spéciale dédicace pour ma nièce, Audrey mais aussi pour vous mesdames qui trépignaient d’impatience je le vois bien …quelques petites photos !
Bien sur vous pouvez ne pas aimer….ça en fera plus pour les autres looool !
bon ok, on dirait une ado en plein flash sur le jeune guitariste du coin, mais non …je pense vraiment qu’il a un petit truc en plus, alors je lui fais de la promo comme je peux !!
spécial message pour mon chéri :
non je ne suis pas devenue fan des dreads, mais si tu me chantes « somewhere over the rainbow »…Je lancerais la vidéo sur youtube….
Non, si tu me chantes une chanson, je fonds tout simplement !!

J’avance

 
C’est tôt le matin.
Obligée de marcher pour attraper le tram.
Toujours la course contre la montre,
pour ne pas être en retard.
La tentation de laisser partir les voyageurs sans moi,
de rester sur le quai,
à attendre et réfléchir.
Trouver des solutions concrètes.
Mais il faut savoir se plier aux règles,
pour un temps je l’espère,
accepter les contraintes.
Sur le chemin du retour,
la bruine me transperce jusqu’aux os.
mes cheveux sont humides,
et sur mes cils,
tombe une goutelette vagabonde,
comme une larme.
Le froid et la pluie,
 me touchent là,
en plein coeur,
sans entamer un instant
ma motivation toute neuve,
sans estomper des projets pas tout à fait finis.
Non rien ne parvient à entamer cette décision enfin prise
– et assumée –
– et révélée –
Alors même si les incertitudes concernant l’avenir
tourbillonent dans ma tête,
dans un grand vent d’interrogation.
Même si la peur me courbe un peu le dos,
je ne veux pas rester sur le quai à regarder passer le train.
Il faut s’accrocher au wagon,
choisir la bonne rame,
pour échapper aux pluies de larmes
et aux vents violents du doute.
Si mon choix n’est pas le bon,
alors, il faudra recommencer.
Ce n’est pas forcément négatif de repenser un projet.
L’important est d’essayer parait-il.
L’échec ne me fait plus peur,
car comme dirait mon papa,
"c’est dans les défaites qu’on forge les victoires".
 
Alors voilà, c’est décidé…
Ni la pluie, ni le vent
ne pourront m’arrêter.
Ni le doute, ni la peur.
Je me jette dans l’inconnu,
en espérant ne pas me faire mal,
ne rien perdre dans la bataille,
ni mes espoirs,
ni les gens que j’aime.
 
Alors voilà, c’est décidé.
Je prends ma vie en main, enfin !
Je cherche, et j’espère trouver.
Je suis pressée, pressée d’aboutir,
mais il ne faut pas bruler les étapes.
La plus importante est déjà derrière moi :
la peur de l’échec.
 
Alors voilà,
c’est
décidée et déterminée
que j’avance désormais !
 
 
 
 

JOUR

J’ai froid.
Par dessus mon pull,
un gilet en fine maille.
Pour me protéger un peu.
Me préserver.
Il fait nuit.
J’ai repris la route
pour rentrer chez moi.
Chez moi…
Comment savoir où cela se trouve ?
Comment savoir si c’est vraiment là ?
Tous les chemins ressemblent à des impasses,
et le fil de ma vie
n’est qu’un cerle sans fin…
Je passe et je repasse
devant des portes de sortie,
des issues de secours.
Mais je ne sais pas laquelle emprunter.
Laquelle choisir.
Où trouver la voie qui me correspond ?
Quel est le destin qui doit s’accomplir ?
J’ai froid.
Il fait nuit.
Je roule à toute allure sous les étoiles.
Les lumières des villes paraissent lointaines,
floues, brouillées par la pluie.
Tous mes repères s’effacent,
les contours s’estompent,
gommés par l’obscurité qui m’enserre.
Oui vraiment, je ne sais où aller.
Ni quelle route suivre.
Au loin, à l’horizon,
comme un peu de lumière
qui traine,
qui s’étire.
Je prends cette direction.
Parce que,
 quoi que l’on pense,
quoi qu’on en dise,
 même avec la peur chevillée au corps,
avec le doute et l’incertitude
pour seuls compagnons de voyage,
oui quoi qu’on qu’en dise,
quoi que l’on traine derrière soi,
de besoins, d’envies et de rêves inassouvis,
Il fait toujours JOUR quelque part,
même au plus profond des tenèbres,
même perdu dans le froid le plus glacial,
même seul, même à moitié mort,
il y a toujours une lumière qui brille,
même faible,
même chancelante.
Alors
je prends cette direction.
Droit vers la lumière,
droit vers le JOUR.
Parce qu’il fait toujours jour quelque part…

Pose ta main

Pose ta main sur mon épaule,
pour que je sente ta présence,
pour que je sache ta force
et que j’oublie ma faiblesse.
Pose ta main sur mon épaule,
pour me guider, me diriger,
m’aider à trouver la lumière,
pour m’y précipiter…
Pose ta main sur mon épaule,
pour que j’oublie les douleurs,
pour dénouer les tensions,
pour chasser les démons
et la peur.
Pose ta main sur mon épaule,
pour me rassurer,
me consoler, me cajoler,
pour m’aimer comme avant.
Pose ta main sur mon épaule,
pour me dire ton amour,
pour me dire le partage,
pour dire les lendemains…
Pose ta main sur mon épaule,
sur la chair à vif,
sur la peau douloureuse,
laisse un peu de ta chaleur…
Pose ta main sur mon épaule,
sois mon ami, mon amant,mon rêve,
je ne veux que ta main pour refuge
et tes doigts pour jouer sur mon corps.
Pose ta main sur mon épaule,
sur mes courbes et mes rondeurs,
tout près de mon coeur,
tout près de ma bouche,
laisse un peu de ton souffle.
Pose ta main sur mon épaule,
laisses-y ton empreinte,
n’aies pas peur de serrer, de me retenir,
ne me laisse pas chanceler.
Pose ta main sur mon épaule,
et tends moi l’autre,
serre moi contre toi.
Oui laisse ta main sur mon épaule,
aime moi
et dans le creux de tes doigts,
pour toujours,
il n’y aura plus que moi…